Le choix du substitut de lait de vache à offrir à votre enfant en cas d’allergie dépend de plusieurs facteurs, dont l’âge de l’enfant. Votre nutritionniste ou votre médecin vous guidera dans le choix d’un substitut de lait de vache adapté à ses besoins.
Le lait de vache est une partie importante de l’alimentation de votre enfant. Si votre enfant reçoit un diagnostic d’allergie aux protéines de lait de vache (APLV), il ne pourra plus boire de lait de vache ou manger les aliments qui en contiennent. Il est donc important de choisir un substitut de lait de vache adapté à ses besoins.
Pour les nourrissons
L’allaitement maternel
Si vous allaitez, il est recommandé de poursuivre l’allaitement maternel. En effet, le lait maternel reste le lait le plus adapté pour répondre aux besoins de votre bébé. Toutefois, vous devrez suivre une diète d’éviction des protéines de lait de vache.
Il est important de ne pas commencer ce type d’alimentation sans l’avis de votre médecin. En effet, puisqu’il comporte plusieurs restrictions, il nécessite une période d’adaptation pour les mamans. Un suivi nutritionnel est donc recommandé. Une ou un nutritionniste pourra vous guider et vous aider à combler tous vos besoins en énergie et en éléments nutritifs.
Les préparations commerciales pour nourrisson spécialisées
Si votre bébé n’est pas allaité, les préparations commerciales pour nourrissons (PCN) spécialisées pour ceux qui ont une APLV sont recommandées. À l’exception du lait maternel, c’est la seule boisson qui permet de combler les besoins du nourrisson.
Selon la sévérité de l’allergie, votre médecin vous recommandera la PCN spécialisée qui est la plus adaptée aux besoins de votre bébé. Il faut faire attention, car certaines formules dites « sensibles » ou « faciles à digérer » retrouvées au magasin ne sont pas toutes adaptées aux enfants qui ont une APVL.
Les PCN à base de soya ne contiennent pas de protéines de lait de vache. Il est donc possible que votre médecin vous recommande ce type de préparation. Toutefois, la possibilité d’une allergie au soya doit être éliminée, car plusieurs bébés qui ont une APLV sont aussi allergiques au soya.
Lors de l’introduction des aliments complémentaires
Dans la majorité des cas, l’APVL se résout avant l’âge de 3 ans. Le médecin suivra donc l’évolution de l’allergie de votre enfant. Seul le médecin pourra vous dire si l’allergie est résolue. Si c’est le cas, votre enfant pourra alors intégrer des produits laitiers à son alimentation.
Le lait de vache est normalement introduit chez les enfants aux alentours de 9 à 12 mois. Toutefois, si votre enfant est toujours allergique aux protéines de lait de vache, les meilleurs substituts de lait de vache restent le lait maternel en suivant la diète d’éviction ou les PCN spécialisées, jusqu’à l’âge de 2 ans.
Le lait de chèvre
Le lait de chèvre n’est pas recommandé à l’enfant qui a une APLV. En effet, ses protéines ressemblent à celles du lait de vache et elles peuvent aussi entraîner une réaction allergique.
Les boissons végétales
À partir de l’âge de 2 ans, il est possible d’offrir la boisson de soya enrichie à votre enfant comme substitution au lait de vache. La boisson de soya enrichie demeure le meilleur substitut s’il n’y a pas d’allergie au soya puisque d’un point de vue nutritionnel, c’est celle qui se rapproche le plus du lait de vache. Les autres boissons végétales, comme les boissons d’amande ou d’avoine, ne peuvent pas être offertes aux enfants, car elles ne sont pas assez nutritives.
Si vous souhaitez offrir la boisson de soya à partir de l’âge d’un an, il est préférable de consulter une ou un nutritionniste. À cet âge, il y a un risque que les besoins en énergie et en gras de votre enfant ne soient pas comblés avec la boisson de soya. Il est donc possible que votre nutritionniste vous conseille d’ajouter des matières grasses dans son alimentation, comme de l’huile, du beurre de noix, etc. En cas d’une allergie au soya, votre nutritionniste pourra vous indiquer le meilleur substitut de lait pour votre enfant.
Enfin, l’APLV peut être différente d’un enfant à l’autre. Votre nutritionniste ou votre médecin pourra vous accompagner et vous conseiller afin de répondre aux besoins uniques de votre enfant.