D’abord, la quantité de lait consommée par le nourrisson peut diminuer, en raison du lait maternel qui s’éjecte moins rapidement et à sa production réduite. De plus, la qualité du sommeil du bébé peut être affectée
En revanche, il n’y a aucun risque majeur reconnu pour le nourrisson.
L’alcool diminue le réflexe d’éjection du lait maternel. En plus, dans les heures suivant une consommation d’alcool, la production de lait maternel est légèrement diminuée. En conséquence, le nourrisson consomme environ 20% moins de lait. Il est donc normal que bébé tète plus vigoureusement ou que les tétées soient plus fréquentes : l’enfant compense pour l’apport en lait diminué.
L’alcool peut également changer la saveur du lait maternel. Or, que bébé tète plus vigoureusement ne peut pas être interprété comme l’appréciation de cette nouvelle saveur, de même que si bébé boit moins, cela ne signifie pas qu’il n’aime pas cette nouvelle saveur. Tel que mentionné, tout est une question du réflexe d’éjection et de la production du lait maternel qui sont diminués.
L’alcool peut affecter l’allaitement, même s’il n’y a eu prise que de deux consommations alcoolisées. Par ailleurs, 1 consommation = 1 bouteille de bière ou 125 ml de vin, ou 30 ml d’alcool fort.
La prise d’alcool par le bébé (via le lait maternel) réduit aussi son temps de sommeil. Il dort rapidement après la tétée mais se réveille plus tôt que les bébés n’en ayant pas consommé.
En résumé, si vous buvez de l’alcool, limitez-vous à deux consommations tout au plus. Et sachez qu’il est préférable de manger avant de boire et d’attendre 2 heures ou plus avant d’allaiter pour s’assurer que la quantité d’alcool dans le lait ait diminuée suffisamment et minimiser ses effets sur le nourrisson.