Non. Bien qu’il soit connu qu’un bon taux d’oméga-3 sanguin diminue les risques de prééclampsie, les études n’ont pas démontré de bénéfices à consommer des suppléments d’oméga-3. En revanche, les sources d’oméga-3 alimentaires, elles, semblent favoriser la diminution du risque de prééclampsie.
Pour une femme à risque de faire la prééclampsie, une condition caractérisée par une haute pression artérielle et la présence de protéines dans l’urine, il n’est pas nécessaire de prendre les suppléments d’oméga-3. Il est plutôt recommandé de consommer des aliments riches en ce nutriment, comme les poissons gras (le saumon, la truite, le maquereau, la sardine, le merlan et l’alan), les fruits de mer ou les algues qui apportent aussi d’autres bienfaits. Afin d’en savoir davantage sur les oméga-3 alimentaires, cliquer ici.
Un bon apport en oméga-3, reflété par un niveau sanguin adéquat, prévient le risque de développer la prééclampsie durant la grossesse. Cependant comme le mécanisme d’action des omégas-3 n’est pas encore clairement connu, il est difficile de déterminer si la diminution du risque est due aux oméga-3 seuls ou à la combinaison des oméga-3 et d’autres éléments présents dans les aliments. En effet, les oméga-3 en supplément ne contribuent pas à diminuer le risque de prééclampsie et, ceci, peu importe la forme du supplément d’oméga-3 prise (capsule d’oméga-3, huile de foie de morue, autres huiles de poisson et etc.). Il semble même qu’une consommation trop importante d’oméga-3 sous forme de supplément pourrait, au contraire, augmenter les risques de prééclampsie chez la femme enceinte. De plus, comme la quantité d’oméga-3 nécessaire pour diminuer les risques de prééclampsie n’est pas encore connue, les oméga-3 sous forme de supplément ne sont pas conseillés car ils sont souvent en dose unique et concentré.
En fait, les oméga-3 font partie de la famille des acides gras essentiels et apportent plusieurs bénéfices à la mère et à l’enfant durant la grossesse. Ils sont requis pour la formation du cerveau et des autres tissues nerveux de l’enfant à naître. Les omégas-3 ont des propriétés anti-inflammatoires qui aident à diminuer l’état de stress dans le corps et ont le potentiel de diminuer la pression artérielle. Pour cette raison, ils ont reçu beaucoup d’attention en relation avec le développement de la prééclampsie. Pour en savoir davantage sur la prééclampsie, cliquer ici.